Les tables du réveillon pourraient-elles être vides cette année? C’est ce que craignent les producteurs et la grande distribution. Hier soir, les négociations autour des négociations salariales ont tourné court entre patronat et syndicats du transport routier.
Faute d'accord avant vendredi, les routiers menacent de bloquer à partir de dimanche soir des entrepôts de la grande distribution, alors qu’on s’approche à grands pas des fêtes de fin d'année.
Trois jours de stocks en moyenne.
Il reste du stock dans les supermarchés mais pas pour longtemps. «En prévision, les magasins essayent de se faire livrer au maximum mais les réserves sont déjà pleines. Et elles ne sont pas énormes. Les petites enseignes ont à peu près deux jours de stock, quatre pour les hypermarchés», explique Dejan Terglav, secrétaire général responsable du commerce pour FO.
Des réserves limitées par souci d’économie. «Les surfaces de stockage sont de plus en plus réduites, car elles coûtent cher et les supprimer permet de gagner en surface de vente, souligne Dejan Terglav. Certains magasins sont même en flux tendu, pour minimiser les coûts. Ce sont eux qui vont être les premiers touchés».
L’alimentaire en première ligne
«Et si on fait un gros samedi, ces stocks pourront durer encore moins longtemps», ajoute-t-il. «L’alimentaire, les boissons, les produits frais, souffriront le plus, car c’est là que les stocks sont moins importants.».
Le mouvement routier pourrait avoir des conséquences sur les grandes surfaces et leurs salariés. «Noël est la période où on fait le gros du chiffre d’affaires. Ainsi, le mouvement pourrait avoir des conséquences sur la grande distribution, sur la négociation des salaires et des embauches », rappelle Dejan Terglav.
«Mais les revendications des routiers sont respectables, d’autant que la grande distribution exige beaucoup d’eux», admet le syndicaliste.
Faute d'accord avant vendredi, les routiers menacent de bloquer à partir de dimanche soir des entrepôts de la grande distribution, alors qu’on s’approche à grands pas des fêtes de fin d'année.
Trois jours de stocks en moyenne.
Il reste du stock dans les supermarchés mais pas pour longtemps. «En prévision, les magasins essayent de se faire livrer au maximum mais les réserves sont déjà pleines. Et elles ne sont pas énormes. Les petites enseignes ont à peu près deux jours de stock, quatre pour les hypermarchés», explique Dejan Terglav, secrétaire général responsable du commerce pour FO.
Des réserves limitées par souci d’économie. «Les surfaces de stockage sont de plus en plus réduites, car elles coûtent cher et les supprimer permet de gagner en surface de vente, souligne Dejan Terglav. Certains magasins sont même en flux tendu, pour minimiser les coûts. Ce sont eux qui vont être les premiers touchés».
L’alimentaire en première ligne
«Et si on fait un gros samedi, ces stocks pourront durer encore moins longtemps», ajoute-t-il. «L’alimentaire, les boissons, les produits frais, souffriront le plus, car c’est là que les stocks sont moins importants.».
Le mouvement routier pourrait avoir des conséquences sur les grandes surfaces et leurs salariés. «Noël est la période où on fait le gros du chiffre d’affaires. Ainsi, le mouvement pourrait avoir des conséquences sur la grande distribution, sur la négociation des salaires et des embauches », rappelle Dejan Terglav.
«Mais les revendications des routiers sont respectables, d’autant que la grande distribution exige beaucoup d’eux», admet le syndicaliste.
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